l'empathie

J'ai cette faculté....j'ai longtemps cherché le mot pour décrire cette sensation. Au début, je me croyais simplement sensible aux autres, mais j'ai découvert avec le temps que c'est beaucoup plus fort que cela.

Il vient un moment où je peux paraître complètement insensible, mais je n'ai pas le choix, c'est une façon de me protèger....sinon je passerais mon temps à pleurer!

J'ai aussi des périodes où c'est plus "fort"...d'autres où je ne ressens rien. J'imagine que ça va avec ma fatigue "mentale"!

moi aussi, malheureusement pour moi, encore hier je me suis faite engueuler par mon petit ami car j'étais super déprimée, mon probleme c'est que j'arrive pas à me protéger, je ressent tout puissance mille, même au travers d'un simple message ou si la personne est à côté de moi (ça m'est déjà arrivé), je me demande si c'est pas pour ça que je ne veux plus sortir de chez moi peut être ...

* leve la main *

Peux parler moi m'dame Hecate, peux leur dire quoi il faut faire pour pas etre empatho-tristouilles ?

Dis Dis je peux ?

vas y lache toi, je crois que beaucoup d'entre nous sommes ampathes . Je spécifie par contre que je maîtrise et que je n'ai pas de problème face à ce phénoméne . Mais vas y lache toi ça fait un bien fou !!!

On dit Empathe !

Je reunis mes esprits, le corps et le reste et je vous raconte ca

* Attends patiemment dans un coin *

Oh lala hier j'avais commencé a ecrire un truc puis pouf quelqu'un m'a filé un lien et comme une bleue j'ai clické dessus ... adieu palabres inutiles ...

Alors ce matin je vais essayer de l'ecrire pour de vrai

Lorsqu'on est en empathe en general on est aussi :

Hypersensible, on a peu confiance en soi, on essaye de prouver enormement de chose à son entourage, et surtout on tente de trouver notre place parmi " ces autres " qui nous semble si differents de nous ( moins sensible, plus de confiance en eux, ayant fait leur preuve etc etc ).

Notre desirs de vouloir leur ressembler et gagner en aplomb, nous pousse à nous mettre à leur diapason afin de pouvoir mieux les comprendre.

Malheureusement, une fois mit "au diapason d'autrui " ce n'est pas les gens stables et confiants en eux que nous captons, mais generalement plus souvent la realité : c'est à dire des gens qui sont hypersensible mais le cache, manque de confiance en eux mais ne le montre pas, et qui sont toujours entrain de faire de leur propre preuve.

Bref, nous autres êtres vivants sommes tous faillibles ...

Hors la seule difference entre les empathes et ceux qui le sont " moins " dirons nous, c'est que les empathes ont fait la demarche du " aller vers l'autre ", une fois ce chemin parcours il est bien plus dur de revenir vers soi ( quoique bien plus riche vu qu'on a vu " autre chose " que nous meme ).

Le but est donc de se retourner tout doucement et de se choisir " comme sujet d'empathie " qui suis je ? qu'est ce que je ressens et où ai je envie de porter mes pas ?

Plus on se concentre sur ces questions, plus l'empathie pour autrui diminue pour se transformer en sympathie pour ce " soi " qu'on a abandonné, et au final nous pouvons commencer à nous construire avec ce que nous avons appris de nos " voyages " vers les autres.

Je vous souhaites bon courage pour ce " chemin retour "

Bonne journée

Vivi, ce n'est ni simple ni facile.

De l'être (mais ça on nait avec) et d'en sortir.

Donc j'ai une technique pour en sortir, du moins, pour se protéger.

Faut remonter au siècle dernier, lorsque j'étais enfant et que je me suis rendue compte de la chose .... ça m'a fait tout drôle.

J'en ai donc parlé à ma tante préférée qui m'a bien expliqué le phénomène (dans le mesure où il est explicable bien évidemment) et qui m' dit : "tu vas devoir vivre avec, tout au long de ta vie alors tu as intérêt à savoir te protéger".

A cette époque, je lisais Walter Scott .... armures, épées étincelantes,boucliers armoiriés ... bref ... je me suis visualisé une cuirrasse, haume compris mais avec visière ... Visière que je porte relevée et que je ne baisse que par moment (les moments critiques) ...et les ressentis des autres ricochent sur ladite armure ... vala. pas plus compliqué que ça.

Je sais bien que j'aurais dû, depuis le temps, choisir quelque chose d'autre (peut être une combinaison de cosmonaute ?) mais bon, je suis très féniasse (j'assume) donc j'ai garde l'armure et je l'astique joyeusement afin qu'elle continue à jouer les miroirs ...

Je sais, je sais, c'est risible.

J'ai énormément d'humour (enfin, quand on le comprend et là .... enfin bon !)

Je suis aussi dôté d'un autre machin un peu troublant, je ressents "la mémoire" des objets ... mais ça peut aller jusqu'aux larmes .... après mon passage, l'objet est totalement inerte (Uaithne se rappellera de la cane de mon Grand-Père qui m'a quasiment fait pleurer tant je ressentais la tristesse de ce vieil homme et qui ne lui a rien dit quelques semaines plus tard).

C'est vrai aussi pour les pierres (c'est fou ce que ça cause les vieilles pierres ... allez donc vous balader sous le parvis de Notre Dame,vous n'en croirez pas vos paumes !)

Enfin bon .... "il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre Oratio .... "

Au risque de me repeter candle

Les armures c'est voyant et c'est po bien d'etre voyant energetiquement

Ben oui, tu as tout à fait raison.

Mais le velgum pecus (l'homo sapiens de base quoi) n'y voit que du feu, en fait y voit ren du tout.

Je suis féniasse que je te dis, féniasseuuuuuuuuu

vivi mais tu donnes des conseils dangereux à ces jeunes femmes !

Pas parce que tu es à ailes et à ecailles que tout le monde il est pareil

Ah vi, c'est vrai ... zamé oublié *rouge de confusion*

Conscience des sentiments de l'autre. Essai de reproduire volontairement en soi les composantes émotionnelles qui émanent de lui, de les percevoir avec finesse sans pour autant les éprouver activement. Il s'agit de trouver ainsi un juste équilibre entre l'indifférence et la compassion.
Contrairement à ce qu'on croit trop souvent, l'empathie n'est pas la sympathie et l'on ne doit pas employer un mot pour l'autre. La sympathie est une empathie augmentée qui, comme l'indique l'étymologie grecque, revient à "souffrir avec". Dans ce cas la participation est spontanée, effective et bien sûr affective. Dans l'empathie elle est tout aussi sincère mais plus distanciée et souvent motivée par la volonté de communiquer.
Boris Cyrulnik (1) nous donne une juste idée de l'empathie et de son importance: "En tant qu'homme j'appartiens à la seule espèce vivante capable de me figurer les représentations de l'autre. Je suis alors contraint à partir à la découverte du monde mental de l'autre, de ses théories, de ses représentations et de ses émotions. Je suis donc forcé à ne pas vivre dans un seul monde – sinon je me transforme en dictateur – et si par malheur le pouvoir politique m'est accordé, je peux imposer ma vision du monde qui va détruire la société au nom d'une vision cohérente qui est la mienne. Ce qui signifie au fond que l'empathie propose peut-être la seule justification morale à être ensemble. Cette morale fondée sur le plaisir, le désir de découvrir des théories et les représentations des valeurs de l'autre s'oppose aux morales perverses."

(1) Boris Cyrulnik, Edgar Morin. Dialogue sur la nature humaine. Éditions de l'Aube, Poche essai, 2004.

Merci Hécate d'avoir apporté ces précisions sur la signification du terme" empathie".
En lisant les messages, je me disais que cette faculté à ressentir les émotions, les sentiments ou les vibrations que dégagent les personnes ou les objets ne correspondait pas à de l'empathie, c'est presque le contraire.
L'empathie, cela s'apprend. C'est même une des composantes de base que l'on mêt en pratique lorsqu'on apprend à faire "des entretiens d'aide".
Pour faire court, je résumerais l'empathie comme étant la faculté d'imaginer et donc de comprendre la situation dans laquelle se trouve l'autre, sans rentrer dans son émotion ni le ressenti qu'il en éprouve. C'est effectivement une approche fine de la réalité des personnes, mais en évitant de se noyer dans les mêmes ressentis émotionnels qui sont les leurs.
La métaphore de l'empathie est le sauveteur qui reste au sec sur le quai et qui tend une perche à celui qui se noie, plutôt que de céder à l'élan de se jeter à l'eau pour l'aider et d'étre aspiré à son tour vers les remous.

J'ai l'impression que capter ce qui se dégage d'un objet ou d'une personne, correspond plus à la faculté des personnes intuitives. En tout cas, ça ressemble bien à ce qui est décrit dans les bouquins qui traitent de cette faculté particulière.

Bisous, j'suis désolée d'avoir été aussi longue, mais quand le sujet me passionne, on m'arrète pas !