Entrevue, apercue, à chaque courbe un peu plus nue, un peu plus loin de la vue, cachée, deguisée le drapé rideaux comme simple jeu d'eau, animée la vague chevelure comme une mer sans aucune brisure, recif, répulsif, il y a des chants dont on se souvient que les apres midi où il fait chaud et que le temps s'est allongé contre la fraicheur du mur et ronronne lentement, ne cherchant plus à nous manger, ne cherchant plus à se jouer des ombres, tuer l'enfant.
Il y a des étoiles qui se glissent à travers les interstices, et viennent se lover sous les draps bien frais, recouvert de la penombre qu'on leur a preservé, un peu d'air s'amuse à embrasser la peau et le visage, comme une caresse comme une delicatesse, il se fait le servant, ce grand vent qui soudainement se murmure.
Quelques argiles, point trop futile, s'attache aux pieds, et collent les baisers comme un frissonnement, un leger bourdonnement, une mélodie tout bonnement, quelques rires qui s'en vont en courrant, et la liberté qui prends une tasse de thé sur la terasse, j'ai cru entrevoir, apercevoir, à chaque courbe ...